Au Tchad, une Link NCA a été menée par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) dans 7 camps, 5 camps de réfugiès soudanais à l'Est et 2 camps de réfuigès centrafricains au Sud du pays, avec l'objectif de comprendre les disparités des taux de prévalence selon les camps. Les taux de prévalence de la malnutrition aigüe globale, dans les 7 camps de réfugiès vont en effet jusqu'à 18,9%.
Cette étude Link NCA au Tchad a également été l'occasion de mettre en oeuvre la nouvelle méthodologie de la Link NCA s'adaptant aux zones hétérogènes comme celle des camps.
Les résultats montrent des causes et des mécanismes différents selon les camps et montrent en même temps l'importance de l'accès au foncier dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des réfugiés. On remarque aussi comme facteurs de risques majeurs, commun aux 7 camps :
La surcharge de travail des femmes,
Le statut social des femmes,
Les faibles productions agricoles,
La réduction de la ration distribuée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM),
Un faible accès à l'eau potable et les faibles pratiques d'assaisnissement.
A l'issue de cette étude, des recommandations programmatiques ont été formulées, pour en savoir plus, consultez le rapport complet.